Anthologie de l’humour belge
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Anthologie de l’humour belge

Du Prince de Ligne à Philippe Geluck
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ISBN-13:
9782390090199
Veröffentl:
2014
Seiten:
544
Autor:
Bernard Marlière
eBook Typ:
EPUB
eBook Format:
Reflowable
Kopierschutz:
Digital Watermark [Social-DRM]
Sprache:
Französisch
Beschreibung:

Existe-t-il une spécificité dans la manière d’appréhender l’humour chez les quatre millions de francophones que compte la Belgique ?
La réponse est positive. De Tyl Ulenspiegel auChat de Philippe Geluck, de Beulemans à Toine Culot, des Surréalistes à Benoît Poelvoorde, le comique belge se nourrit d’un cocktail riche en autodérision, en absurde et en déraison, épicé parfois d’accents savoureux et de tournures insolites.

Ce recueil propose les textes les plus significatifs, anciens et récents, des Belges qui font rire.

A PROPOS DE L''AUTEUR :

Bernard Marlière a enseigné le français, de l’Afrique centrale à la Sibérie, privilégiant l’accès à la littérature de Belgique. Directeur de l’Os à Moelle, le café-théâtre mythique niché sous la maison natale de Jacques Brel, il a présenté sur sa scène le gratin des humoristes de son pays, et leur a déjà consacré deux recueils.

EXTRAIT : 
L''humour belge existe bel et bien : les francophones septentrionaux, séparés de l''Hexagone au motif que Bonaparte et Grouchy n''utilisaient pas de téléphones portables à Waterloo, se sont façonné une manière d''être, de penser et de rire qui n''appartient qu''a eux.

Le Belge vit en Absurdie, dans un Etat linguistiquement, administrativement et politiquement bricolé, que des négociateurs atrabilaires retapent régulièrement à coups de rustines législatives, qui évoquent les machines assemblées par Gaston Lagaffe au moyen de rouages, de poulies et de bouts de ficelles. Son goût pour le surréalisme n''y est pas étranger. Le bizarre lui sied à merveille, lui qui irritait tant Baudelaire, à l''attrait de la laideur, à l''égoïsme des nantis, à cette vulgarité de pets, de rots, de panses, de bière et de frites qu''illustrèrent Bruegel, Ensor et Brel.

Paradoxalement, cette nation précaire demeure un vivier de créateurs, d''avant-gardistes, qui s''abreuvent dans le génie de ce confluent de l''histoire, nourris par les cultures française, germanique, anglo-saxonne, espagnole. L''ironie, dans ce pays longtemps occupé, n''est autre qu''une arme de défense et de subversion. 
Existe-t-il une spécificité dans la manière d’appréhender l’humour chez les quatre millions de francophones que compte la Belgique ?La réponse est positive. De Tyl Ulenspiegel au Chat de Philippe Geluck, de Beulemans à Toine Culot, des Surréalistes à Benoît Poelvoorde, le comique belge se nourrit d’un cocktail riche en autodérision, en absurde et en déraison, épicé parfois d’accents savoureux et de tournures insolites.Ce recueil propose les textes les plus significatifs, anciens et récents, des Belges qui font rire.A PROPOS DE L'AUTEUR :Bernard Marlière a enseigné le français, de l’Afrique centrale à la Sibérie, privilégiant l’accès à la littérature de Belgique. Directeur de l’Os à Moelle, le café-théâtre mythique niché sous la maison natale de Jacques Brel, il a présenté sur sa scène le gratin des humoristes de son pays, et leur a déjà consacré deux recueils.EXTRAIT : L'humour belge existe bel et bien : les francophones septentrionaux, séparés de l'Hexagone au motif que Bonaparte et Grouchy n'utilisaient pas de téléphones portables à Waterloo, se sont façonné une manière d'être, de penser et de rire qui n'appartient qu'a eux.Le Belge vit en Absurdie, dans un Etat linguistiquement, administrativement et politiquement bricolé, que des négociateurs atrabilaires retapent régulièrement à coups de rustines législatives, qui évoquent les machines assemblées par Gaston Lagaffe au moyen de rouages, de poulies et de bouts de ficelles. Son goût pour le surréalisme n'y est pas étranger. Le bizarre lui sied à merveille, lui qui irritait tant Baudelaire, à l'attrait de la laideur, à l'égoïsme des nantis, à cette vulgarité de pets, de rots, de panses, de bière et de frites qu'illustrèrent Bruegel, Ensor et Brel.Paradoxalement, cette nation précaire demeure un vivier de créateurs, d'avant-gardistes, qui s'abreuvent dans le génie de ce confluent de l'histoire, nourris par les cultures française, germanique, anglo-saxonne, espagnole. L'ironie, dans ce pays longtemps occupé, n'est autre qu'une arme de défense et de subversion.

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