Les femmes aiment-elles la guerre?
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Les femmes aiment-elles la guerre?

Étude de genres
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ISBN-13:
9782800416618
Veröffentl:
2019
Seiten:
120
Autor:
Anne Morelli
eBook Typ:
EPUB
eBook Format:
Reflowable
Kopierschutz:
Digital Watermark [Social-DRM]
Sprache:
Französisch
Beschreibung:

Un livre qui repense intelligemment et minutieusement le lien entre les femmes, la guerre et la paix.En mettant en lumiere les multiples manieres de penser le lien entre femmes, guerre et paix, ce livre permet d'interroger davantage le role des femmes et les rapports de genre a l'A uvre dans nos societes.Decouvrez cette etude de genres qui interroge le role des femmes, leur importance dans l'histoire des guerres et les rapports de genre a l'oeuvre dans nos societes.EXTRAITCes femmes soldates, parfois aviatrices d'elite, ont-elles vecu leur situation comme caracteristique d'une avant-garde emancipee ou comme une violence imposee ? Dans les annees 1970, Svetlana Alexievitch, qui recevra le prix Nobel de litterature en 2015, commenca a enregistrer des recits de femmes qui avaient combattu pendant la seconde guerre mondiale : ils sont a l'origine de la publication en russe de son premier livre, La guerre n'a pas un visage de femme, en 1985. La gestion patriarcale de la memoire avait mis de cote le million deux cent mille femmes sovietiques enrolees dans l'Armee rouge, et les femmes innombrables qui avaient combattu dans les formations de partisans. La guerre avait bien eu un visage de femme car les jeunes femmes sovietiques s'etaient precipitees spontanement pour s'engager afin de remplacer les hommes fauches par les Allemands. Mais, en general, elles avaient ete marquees plus douloureusement que les hommes par cette difficulte de tuer avec des mains de jeune fille . Contrairement aux hommes, elles n'avaient pas interiorise des modeles heroiques susceptibles de les guider dans ce role nouveau et portaient le poids d'une impreparation culturelle a la guerre et au metier des armes, juge incompatible avec leur nature de mere qui donne la vie . L'une d'elles a ecrit sur les murs du Reichstag Moi, Sofia Kunchevich, je suis venue ici pour tuer la guerre ...
Un livre qui repense intelligemment et minutieusement le lien entre les femmes, la guerre et la paix.

En mettant en lumière les multiples manières de penser le lien entre femmes, guerre et paix, ce livre permet d’interroger davantage le rôle des femmes et les rapports de genre à l’œuvre dans nos sociétés.

Découvrez cette étude de genres qui interroge le rôle des femmes, leur importance dans l'histoire des guerres et les rapports de genre à l'oeuvre dans nos sociétés.

EXTRAIT

Ces femmes soldates, parfois aviatrices d’élite, ont-elles vécu leur situation comme caractéristique d’une avant-garde émancipée ou comme une violence imposée ? Dans les années 1970, Svetlana Alexievitch, qui recevra le prix Nobel de littérature en 2015, commença à enregistrer des récits de femmes qui avaient combattu pendant la seconde guerre mondiale : ils sont à l’origine de la publication en russe de son premier livreLa guerre n’a pas un visage de femme, en 1985. La gestion patriarcale de la mémoire avait mis de côté le million deux cent mille femmes soviétiques enrôlées dans l’Armée rouge, et les femmes innombrables qui avaient combattu dans les formations de partisans. La guerre avait bien eu « un visage de femme » car les jeunes femmes soviétiques s’étaient précipitées spontanément pour s’engager afin de remplacer les hommes fauchés par les Allemands. Mais, en général, elles avaient été marquées plus douloureusement que les hommes par « cette difficulté de tuer avec des mains de jeune fille ». Contrairement aux hommes, elles n’avaient pas intériorisé des modèles héroïques susceptibles de les guider dans ce rôle nouveau et portaient le poids d’une impréparation culturelle à la guerre et au métier des armes, jugé incompatible avec leur nature de « mère qui donne la vie ». L’une d’elles a écrit sur les murs du Reichstag « Moi, Sofia Kunchevich, je suis venue ici pour tuer la guerre » …

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